Les services de consommation supervisée verront le jour coûte que coûte

Malgré les inquiétudes manifestées par des propriétaires d'immeubles de la rue Saint-Vallier Est, le CIUSSS de la Capitale-Nationale et la coopérative SABSA n'en démordent pas : les services de consommation supervisée (SCS) verront le jour à Québec au nom de la dignité et de la santé publique.

05 décembre 2020 Presse écrite

Prévention des surdoses, milieu d'injection stérile et sécuritaire, soins de première ligne, accompagnement par des pairs aidants; les avantages surpassent selon eux les inconvénients.

Le choix de SABSA, lors d'un appel de projets lancé au printemps, s'explique d'ailleurs en bonne partie par ce besoin de faire vite. Chiffres à l'appui, on a rappelé que 23 décès par surdose surviennent chaque année depuis 10 ans à Québec. La transmission d'infections, comme le VIH ou l'hépatite C, continue aussi d'inquiéter.

« Il a été jugé qu'il y avait une acceptabilité sociale acceptable qui permettait d'aller de l'avant. »

Une citation de Claudine Lemay, directrice adjointe à la Direction santé mentale et dépendances du CIUSSS de la Capitale-Nationale